Quand le navire, prêt à quitter le rivage,
A ses voiles au vent, ses matelots à bord,
Et va s’aventurer sur l’Océan sauvage,
Le nautonnier regarde à l’horizon d’abord.
Il cherche si dans l’air rien n’annonce l’orage.
Puis il fait éclater mille cris de transport
Et, se livrant au flot — ou peut-être au naufrage,
Salue avec la voix de ses canons...