Ainsi que Crusoë dans son île déserte,
Le poète guette, à l’amère solitude,
Quel voile apportera la béatitude,
A son exil. La mer, comme une porte ouverte,
Semble donner l’espoir qu’apparaîtra soudain
Le bateau qui rira à l’horizon d’étain.
Et la fièvre prend le poète sur la grève.
Il croit voir cette voile. Il n’y a pourtant rien
Que le toujours...