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    Le poète naïf, qui pense avant d’écrire,
    S’étonne, en ce temps-ci, des choses qui font rire.
    Au théâtre parfois il se tourne, et, voyant
    La gaîté des badauds qui va se déployant,
    Pour un plat calembour, des loges au parterre,
    Il se sent tout à coup tellement solitaire
    Parmi ces gros rieurs au ventre épanoui,
    Que, le front lourd et l’œil...

  • Noces du samedi ! noces où l'on s'amuse,
    Je vous rencontre au bois où ma flaneuse Muse
    Entend venir de loin les cris facétieux
    Des femmes en bonnet et des gars en messieurs
    Qui leur donnent le bras en fumant un cigare,
    Tandis qu'en un bosquet le marié s'égare,
    Souvent imberbe et jeune, ou parfois mûr et veuf,
    Et tout fier de sentir, sur sa manche en...