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    I

    Tu dors sous la terre étrangère,
    Frappé par l’obus ennemi,
    De mon enfance toi le frère,
    De ma jeunesse toi l’ami !

    Soldat au cœur stoïque et brave,
    Voyant nos foyers envahis,
    Quand vint ton heure, calme et grave,
    Tu sus mourir pour ton pays.

    Du sein des tempêtes traîtresses
    Où la France allait s’engloutir,
    J’entends...