• Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
    En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
    Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie,
    Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.

    De ce blanc Flamboiement l’immuable accalmie
    T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux,
    « Nous ne serons jamais une seule momie
    Sous l’antique désert et les...

  • Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
    En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
    Et consumant l’encens sur ta joue ennemie,
    Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.

    De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie
    T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux,
    « Nous ne serons jamais une seule momie
    Sous l’antique désert et les...

  • Ta paille azur des lavandes,
    Ne crois pas avec ce cil
    Osé que tu me la vendes
    Comme à l’hypocrite s’il

    En décore la faïence
    Où chacun jamais complet
    Tapi dans sa défaillance
    Au bleu sentiment se plaît :

    Mieux entre une envahissante
    ...

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    ...

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    ...

  • Une dentelle s’abolit
    Dans le doute du Jeu suprême
    A n’entr’ouvrir comme un blasphème
    Qu’absence éternelle de lit.

    Cet unanime blanc conflit
    D’une guirlande avec la même,
    Enfui contre la vitre blême
    Flotte plus qu’il n’ensevelit.

    Mais chez qui du rêve se dore
    Tristement dort une mandore
    Au creux néant musicien

    Telle que vers...

  • Une dentelle s’abolit
    Dans le doute du Jeu suprême
    À n’entrouvrir comme un blasphème
    Qu’absence éternelle de lit.

    Cet unanime blanc conflit
    D’une guirlande avec la même,
    Enfui contre la vitre blême
    Flotte plus qu’il n’ensevelit.

    Mais chez qui du rêve se dore
    Tristement dort une mandore
    Au creux néant musicien

    Telle que vers...

  • Une négresse par le démon secouée
    Veut goûter une enfant triste de fruits nouveaux
    Et criminels aussi sous leur robe trouée,
    Cette goinfre s’apprête à de rusés travaux :

    À son ventre compare heureuses deux tétines
    Et, si haut que la main ne le saura saisir,
    Elle darde le choc obscur de ses bottines
    Ainsi que quelque langue inhabile au plaisir.

    ...

  • La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
    Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
    Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
    De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
    — C’était le jour béni de ton premier baiser.
    Ma songerie aimant à me martyriser
    S’enivrant savamment du parfum de tristesse
    Que même sans regret et sans...

  • La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux !
    Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la...