• Éros m'a frappé d'une tige molle
    D'oeillets odorants récemment cueillis
    Il fuit à travers les sombres taillis,
    À travers les prés il m'entraîne et vole.
    Sans une onde vive où me ranimer,
    Je le suis, je cours dès l'aube vermeille ;
    Mes yeux sont déjà près de se fermer,
    Je meurs ; mais le Dieu me dit à l'oreille :
    - Oh ! le faible coeur qui ne peut...