• Sous l'épais sycomore, ô vierge, où tu sommeilles,
    Dans le jardin fleuri, tiède et silencieux,
    Pour goûter la saveur de tes lèvres vermeilles
    Un papillon d'azur vers toi descend des cieux.

    C'est l'heure où le soleil blanchit les vastes cieux
    Et fend l'écorce d'or des grenades vermeilles.
    Le divin vagabond de l'air silencieux
    Se pose sur ta bouche...