• La jeunesse a vieilli ; la Poésie errante
    S’affolle dans la nuit d’une impasse interlope ;
    Le pessimisme cher, comme un crêpe, enveloppe
    L’Existence de son ombre désespérante ;

    La prose rampe au ras du sol, flairant l’immonde,
    Étalant au dégoût les vices pathétiques,
    Et dans ce désarroi des vaines Poétiques...

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    Ô vision d’un soir et la royale escorte
    Des archanges joueurs de harpe et des cent vierges...
    Mais le ciel des élus a refermé sa porte ;

    C’est dans l’aube d’argent la mort lente des cierges...
    Et la banalité des choses et des hommes,
    Cloaque où pour jamais, pauvre cœur, tu t’immerges.

    Brise ton crucifix, sème au vent les atomes
    De l’Idéal...