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    Oh ! qui m’eût dit jamais, quand de tes chants ravie,
    Recueillant tous les sons de ce luth immortel,
    De mon cœur qu’enivrait ta sainte poésie,
    A ton harmonieux et sublime génie
    J’avais fait un autel ;

    Quand, au sein de ce monde, où le malheur isole,
    Ton livre, confident de mes chagrins divers,
    Etait pour moi l’ami, dont la tendre parole
    ...