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    I

    Le cloître dort sa mort aux bords de glauques eaux ;
    Ses piliers, ses arceaux, se confondent dans l’onde,
    Et quand le bourdon gronde en la nuit très profonde
    Seul l’airain élargit son frisson sur les flots.

    Tout est noir, tout étouffe, et tout parle de mort :
    L’oubli d’ouate molle enveloppe la vie ;
    Plus d’amour, plus d’orgueil, plus de...

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    Je viens de loin : je viens d'un pays où l'artiste,
    Lotus ou mimosa, végète lentement,
    Où tout gémit et pleure, où tout est sombre et triste,
    Où, pour vivre, chacun ploie ou rampe humblement,

    Où le peuple abruti sommeille, fataliste,
    Pauvre fœtus qu'au front marqua l'avortement,
    Où tout un enfer hurle, et pullule, et subsiste,
    Vêtu de soie et...

  • Oly derűs volt a nap, mint homloka szűzleánynak,
    mit nem leptek be még a fájdalom-fellegek.
    Ily napon angyalok halk suttogásai szállnak
    s szellők, hogy a virágok közt énekeljenek.

    Áttetszőn, mint a csipke, nőttek a vízből egyre,
    a tavat bekerítvén, csodás felleg-falak.
    S egy hideg szikla mellett szélverten, dideregve
    orgona-cserje szűkölt,...