C'est faict, mon coeur, quitons la liberté.
Dequoy meshuy serviroit la deffence,
Que d'agrandir et la peine et l'offence ?
Plus ne suis fort, ainsi que j'ay esté.
La raison fust un temps de mon costé,
Or, revoltée, elle veut que je pense
Qu'il faut servir, et prendre en recompence
Qu'oncq d'un tel neud nul ne feust arresté.
S'il se faut...
-
-
Ô coeur léger, ô courage mal seur,
Penses tu plus que souffrir je te puisse ?
Ô bonté creuze, ô couverte malice,
Traitre beauté, venimeuse doulceur !
Tu estois donc tousjours seur de ta soeur ?
Et moy, trop simple, il falloit que j'en fisse
L'essay sur moy, et que tard j'entendisse
Ton parler double et tes chantz de chasseur ?
Despuis le...