Dans la chaleur d’un jour d’été,
Non loin d’un ruisseau qui murmure,
À l’abri d’un bois écarté,
Thaïs dormoit sur la verdure.
La voûte épaisse des rameaux
Brisant les traits de la lumière,
Entretenoit sous ces berceaux
Une ombre fraîche et solitaire.
Thaïs dormoit, tous les oiseaux
Immobiles dans les feuillages,
Interrompant...