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    O l’ineffable horreur des étés somnolents
    Où les lilas au long des jardins s’alanguissent
    Et les zéphyrs, soupirs de sistres indolents,
    Sur les fleurs de rubis et d’émeraude glissent !

    Car les vieilles amours s’éveillent sous les fleurs,
    Et les vieux souvenirs, sous le vent qui circule,
    Soulèvent leurs soupirs, échos vagues des pleurs
    De la...

  • A STÉPHANE MALLARMÉ

    I

    O l'ineffable horreur des étés somnolents
    Où les lilas au long des jardins s'alanguissent
    Et les zéphyrs, soupirs de sistres indolents,
    Sur les fleurs de rubis et d'émeraude glissent !

    Car les vieilles amours s'éveillent sous les fleurs,
    Et les vieux souvenirs, sous le vent qui circule,
    Soulèvent leurs soupirs,...