Tu te frappais le front en lisant Lamartine,
Edouard, tu pâlissais comme un joueur maudit;
Le frisson te prenait, et la foudre divine,
                        Tombant dans ta poitrine,
T'épouvantait toi-même en traversant ta nuit.

Ah! frappe-toi le cœur, c'est là...

Tu te frappais le front en lisant Lamartine,
Edouard, tu pâlissais comme un joueur maudit ;
Le frisson te prenait, et la foudre divine,
Tombant dans ta poitrine,
T'épouvantait toi-même en traversant ta nuit.

Ah ! frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie.
...