•  
    Je suis tombé des cieux ardents de ma pensée,
    Et je gis, faible et nu, sous la haine glacée
    Du seuil où se brisa l’orgueil des chars de feu,
          Comme, en l’horreur qui le protège,
    Gît le cadavre foudroyé du sacrilège
    Qu’ont jeté dans la nuit les vengeurs de leur Dieu.

    J’ai voulu m’évader de moi-même, et connaître
    La réalité pure et l’...