Je voile avec dédain le trésor qui me reste…
Mon orgueil de poète est en moi comme un mal
Tenace, suraigu, dominant, animal…
Car l’orgueil du poète est terrible et funeste…
Quand la foule amassait la farine et le mil,
Mon orgueil m’enjoignit de m’astreindre et me taire,
Inexorable autant que le lointain tonnerre...