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        Toi qui hantes mes nuits cruelles, ô Démon !
        Qui vient ouvrir sur moi tes prunelles hagardes
        Et qui te tiens debout dans la chambre et regardes,
        Emporte-moi sur tes ailes de goémon !

        Tu règnes sur mon cœur implacable et suprême !
        Que le vent de la mer nous emporte tous deux
        Dans le divin mépris des courants hasardeux,...