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        Les murs de ce palais sont d’ébène et d’ivoire
        Et les plafonds gemmés d’astres comme les cieux.
        Les esclaves y vont à pas silencieux
        Avec leurs pas très doux et leur face très noire.

        Et les cyprès aigus s’y dorent au couchant…
        On n’entend jamais plus la fuite d’or du sable
        Dans le lent sablier… car l’instant adorable...

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        Puisque tu sus surprendre enfin mon cœur amer,
        Je te découvrirai mon palais sous la mer !
        Tu verras, comme on voit en des visions rares,
        Les étranges corails, les éponges bizarres !

        Je te découvrirai mes jardins, loin des vents,
        Où chaque fleur respire, où les fruits sont vivants.
        Puis tu verras les beaux poissons dont l’...