Je t’aime et je t’adore, ô corps harmonieux
Où vivent les contours des antiques statues,
Marbre fort et serein, colosse glorieux
Aux jambes de blancheur et de grâce vêtues ;
Car ton front rayonnant, de cheveux embrasés
Se couvre, comme un mont couronné par l’aurore ;
Sur tes seins, aux lueurs du soleil exposés,
Ma lèvre retentit avec un bruit sonore...