Dans l’immense largeur du Capricorne au Pôle
Le vent beugle, rugit, siffle, râle et miaule,
Et bondit à travers l’Atlantique tout blanc
De bave...


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Si nous vivions au siècle où les dieux éphémères
Se couchaient pour mourir avec le monde ancien,
Et de l’homme et du ciel détachant le lien,
Rentraient dansTombre auguste où résident les Mères ;

 

Les regrets, les désirs, comme un vent furieux,
Ne...

 

La lune n’était point ternie,
Le ciel était tout étoilé ;
Et moi, j’allai trouver Annie
Dans les sillons d’orge et de blé.
Oh ! les sillons d’orge et de blé !

Le cœur de ma chère maîtresse
Était étrangement troublé.
Je baisai le bout de sa...

 
La lune n’était point ternie,
Le ciel était tout étoilé ;
Et moi, j’allai trouver Annie
Dans les sillons d’orge et de blé.
Oh ! les sillons d’orge et de blé !

Le cœur de ma chère maîtresse
Était étrangement troublé.
Je baisai le bout de sa...

La royale Damas, sous les cieux clairs et calmes,
Dans la plaine embaumée et qui sommeille encor,
Parmi les caroubiers, les jasmins et les palmes,
...

Le vieux Daçaratha, sur son siège d’érable,
Depuis trois jours entiers, depuis trois longues nuits,
Immobile, l’œil cave et lourd d’amers ennuis,
          Courbe sa tête vénérable.

Son dos...

Le vieux Daçaratha, sur son siège d’érable,
Depuis trois jours entiers, depuis trois longues nuits,
Immobile, l’œil cave et lourd d’amers ennuis,
       Courbe sa tête vénérable.

Son dos maigre est couvert de sesgrands cheveux blancs^
Et sa robe est souillée. Il l’...

 
Certes, l'art éternel, la parole infinie,
Pousse par intervalle un sanglot d'agonie.
Comme Jésus, saisi d'un sublime remord,
Défaillant, il se trouble en face de la mort ;
Et seuls, sur la montagne où l'Esprit les oublie,
Les Dieux sont abreuvés d'amertume...

I


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