Ces rout’ à tas d’cailloux où des beaux ch’vaux d’calèches
S’rencontr’ avec des ân’, des perch’rons, des mulets,
Où pass’ carriol’, patach’, tap’-culs, cabriolets
Att’lés d’bidets pansus quand c’est pas d’ross’ ben sèches,

Pour moi, c’est des ch’mins d’vill’,...

 
Voilà ce que me dit en reniflant sa prise
Le bon vieux laboureur, guêtré de toile grise,
Assis sur un des bras de sa charrue, ayant
Le visage en regard du soleil rougeoyant :

« Ces pauv’ bêt’ d’animaux n’comprenn’ pas q’la parole.
T’nez ! j’avais deux bœufs...