Je ne te connais pas, mon Dieu, mais je t’adore.
Oui, j’ai cru t’entrevoir dans une ardente aurore,
Comme un soleil voilé de nuages de feu,
Et ce cri m’a jailli du cœur : Voilà mon Dieu !
Mais la rouge splendeur du ciel s’est effacée,
Et je suis seul avec ma cruelle pensée.
Ah ! pouvais-je espérer ta présence ? et pourquoi,
Mon Dieu, te...