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    Au loin sous une brume aux épaisseurs profondes,
    L'œil, dans l'obscurité, plus bas que tous les mondes,
    Voit vaguement des fronts énormes s'agiter.
    Tâchant encor d'aider l'homme et de l'assister,
    Ils sont tous là, pensifs, sur de ténébreux trônes,
    Les guides des Sions, des Tyrs, des Babylones,
    Tous ceux que la nature et l'art ont pour docteurs,...

  • VIII

    Ils gisent dans le champ terrible et solitaire.
    Leur sang fait une mare affreuse sur la terre ;
    Les vautours monstrueux fouillent leur ventre ouvert ;
    Leurs corps farouches, froids, épars sur le pré vert,
    Effroyables, tordus, noirs, ont toutes les formes
    Que le tonnerre donne aux foudroyés énormes ;
    Leur crâne est à...

  • Ils gisent dans le champ terrible et solitaire.
    Leur sang fait une mare affreuse sur la terre ;
    Les vautours monstrueux fouillent leur ventre ouvert ;
    Leurs corps farouches, froids, épars sur le pré vert,
    Effroyables, tordus, noirs, ont toutes les formes
    Que le tonnerre donne aux foudroyés énormes ;
    Leur crâne est à la pierre aveugle ressemblant ;
    La...

  • Jouissez du repos que vous donne le maître.
    Vous étiez autrefois des coeurs troublés peut-être,
    Qu'un vain songe poursuit ;
    L'erreur vous tourmentait, ou la haine, ou l'envie ;
    Vos bouches, d'où sortait la vapeur de la vie,
    Étaient pleines de bruit.

    Faces confusément l'une à l'autre apparues,
    Vous alliez et veniez en foule dans les rues,
    Ne...