Et maintenant, aux Fesses !
Je veux que tu confesses,
Muse, ces miens trésors
Pour quels — et tu t’y fies —
Je donnerais cent vies
Et, riche, tous mes ors
Avec un tas d’encors.

Mais avant la cantate
Que mes âme et prostate
Et mon sang en...

Et maintenant voici l’hiver
et mon cœur qui s’était allé,
revenu heureux dans sa terre
sachant que tout est à aimer,

depuis le ciel, depuis la mer
jusque mieux et plus humblement
les objets de toutes manières...

Poet: Max Elskamp

Et maintenant voici que l’on boit et qu’on mange,
que les lèvres ont joie, que la bouche est aux anges,

et qu’à fruits d’ornement, figue, amande et raisins,
tout compte fait ici c’est mon livre à sa fin,

car à présent voici que l’on rit et...

Poet: Max Elskamp

Reproche moy maintenant, je le veux,
Si oncq de toy j'ay eu faveur aucune,
Traistre, legere, inconstance fortune.
Reproche moi hardiment, si tu peux.

Depuis le jour qu'en mal'heure mes yeux
Voyent du ciel la lumiere importune,
Je suis le but, la descharge...

Et maintenant nuit
Qui vient étoilée,
Et lune qui luit
Dans le ciel montée,

C'est dans le sommeil
La vie qui se tait,
Lumières qui veillent
Aux maisons fermées,

Rideaux descendus
Et volets baissés,
Et pavés à nu
Lors tus et muets...

Poet: Max Elskamp

Maintenant qu'un air doux nous ramene un beau Jour,
Considere, Phyllis, cette Saison nouvelle,
Comme elle rit au Ciel, et luy parle d'amour,
C'est parce qu'elle est jeune, et parce qu'elle est belle.

Cette fleur qui blanchit les arbres d'alentour,
Ce n'est pas...

Maintenant que le Ciel, plein d'une alme influence,
Chasse par ses doux feux l'outrageuse froideur
De l'orageux hiver, et fait par la vigueur
De l'humide et du sec féconder la semence,

Maintenant que Zéphyr dompte la violence
Du plus brave Aquilon, duquel l'...

Et maintenant que sont tombés les hauts feuillages
Qui tenaient le jardin sous leur ombre abrité,
On voit, à travers le branchage à nu, monter
Là-bas, vers l'horizon, les toits des vieux villages.

Tant que l'été darda sa joie, aucun de nous
Ne les a vus groupés...

Le temps est changé grandement
Si chacun bien y considère
Et nul ne sait plus bonnement
Comme il se pourra contrefaire ;
On ne vit oncq telle misère ;
(Dieu nous veuille de pis garder !)
Car nul n'est qui craigne à méfaire
Contre Dieu ni ses père et mère...

Las où est maintenant ce mespris de Fortune
Où est ce coeur vainqueur de toute adversité,
Cest honneste desir de l'immortalité,
Et ceste honneste flamme au peuple non commune ?

Où sont ces doulx plaisir, qu'au soir soubs la nuict brun
Les Muses me donnoient, alors...