Trouvant les tremblements de terre trop fréquents,
Les rois d’Espagne ont fait baptiser les volcans
Du royaume qu’ils ont en-dessous de la sphère ;
Les volcans n’ont rien dit et se sont laissé faire,
Et le Momotombo lui seul n’a pas voulu.
Plus d’un prêtre...

Poet: Victor Hugo

 
Muses, qui dans ce lieu champêtre
Avec soin me fîtes nourrir,
Beaux arbres, qui m’avez vu naître,
Bientôt vous me verrez mourir.
(CHAULIEU.)

Bientôt... Lis sans retard, lis, ô vierge adorée,
Ce que trace ma main par mes pleurs égarée ;...

Poet: Victor Hugo

IV

REGARD JETÉ DANS UNE MANSARDE

I

...

Poet: Victor Hugo

XX

Regardez : les enfants se sont assis en rond.
Leur mère est à coté, leur mère au jeune front
Qu’on prend pour une sœur aînée ;
Inquiète, au...

Poet: Victor Hugo

Lorsque le régiment des hallebardiers passe,
L’aigle à deux têtes, l’aigle à la griffe rapace,
L’aigle d’Autriche dit :

Voilà le régiment
De mes hallebardiers qui va superbement....

Poet: Victor Hugo

 
CHANSON BARBARE

Sonnez, clairons,
Sonnez, cymbales !
On entendra siffler les balles ;
L'ennemi vient, nous le battrons ;
Les déroutes sont des cavales
Qui s'...

Poet: Victor Hugo

 
Homme, qu’est-ce que c’est que tes cérémonies
Misérables, devant les choses infinies ?
A quoi bon tes poeans, tes chants, tes hosannas ?
Pourquoi, n’ayant pas plus de jours que tu n’en as,
Prier au pied d’un tas d’autels contradictoires ?
Quelle manie, atome...

Poet: Victor Hugo

 
Mais quelqu’un me vient-il en aide, ô nuit farouche ?
J’écoutais, j’entendis. Ombre obscure ! Une bouche
Parlait, et dégageait de la brume en parlant.

— « La croyance est une hydre et vous ronge le flanc.
Niez tout. O vivants, l’atome sort, puis rentre.
Pas...

Poet: Victor Hugo

 
Et j’entendais des voix au milieu des nuées ;
Un divin chant d’extase, un noir bruit de huées
Passait.

UNE VOIX

                  Le cheval doit être manichéen.
Arimane lui fait du mal, Ormus du bien ;
Tout le jour, sous le fouet il est comme une...

Poet: Victor Hugo

 
As-tu vu méditer les ascètes terribles ?
Ils ont tout rejeté, talmuds, korans et bibles.
Ils n’acceptent aucun des védas, comprenant
Que le vrai livre s’ouvre au fond du ciel tonnant,
Et que c’est dans l’azur plein d’astres que flamboie
Le texte éblouissant...

Poet: Victor Hugo