Alcippe, reviens dans nos bois.
Tu n'as que trop suivi les rois,
Et l'infidèle espoir dont tu fais ton idole.
Quelque bonheur qui seconde tes voeux,
Ils n'arrêteront pas le temps qui toujours vole
Et qui d'un triste blanc va peindre tes cheveux.
La Cour...
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Cloris, que dans mon temps j'ai si longtemps servie |
Ton Mary paroist plus vieux |
Cache ton corps soubs un habit funeste ; |
Que j'aime ces forêts ! que j'y vis doucement ! |
Quand doi-je quitter les rochers |
Il n'est homme en l'Univers |
Il est vray. Je le sçay. Mes Vers sont mesprisez. |
Mon âme, il faut partir. Ma vigueur est passée, |