Booz s'était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.

Ce vieillard possédait des champs de blés et d'orge ;
Il était, quoique riche, à...

Poet: Victor Hugo

J’ai ri d’abord.
                           J’étais dans mon champ plein de roses.
J’errais. Âme attentive au clair-obscur des choses,
Je vois au fond de tout luire un vague flambeau.
C’était le matin, l’heure où le bois se fait beau,
Où la nature semble une immense...

Poet: Victor Hugo

C’est à coups de canon qu’on rend le peuple heureux.
Nous sommes revenus de tous ces grands mots creux :
— Progrès, fraternité, mission de la France,
Droits de l’homme, raison, liberté, tolérance. ―
Socrate est fou ; lisez Lélut qui le confond ;
Christ, fort...

Poet: Victor Hugo

XL

Quand je rêve sur la falaise,
Ou dans les bois, les soirs d’été,
Sachant que la vie est mauvaise,
Je contemple l’éternité.

À travers...

Poet: Victor Hugo

La calomnie immonde et qu’on jette en courant
Et dont on nous lapide,
Traverse, sans troubler son calme transparent,
Le flot d’un cœur limpide.

Vile, engloutie au fond de l’âme, loin du jour,
Stagnante, elle s’efface,
Et la candeur, la paix, l’espérance et l...

Poet: Victor Hugo

 
Sur ce palmier qui te balance,
Dors, tendre fruit de mon amour ;
Mes bras, quelques instants, ont porté ton enfance,
Ce fragile palmier te soutient à son tour ;
Ainsi me berçait l’espérance.
Dors en paix sur ce frêle appui.
Si le vent vient gémir sur...

Poet: Victor Hugo

XIII

Ainsi les nations les plus grandes chavirent !
C'est à l'avortement que tes travaux servirent,
O peuple ! et tu dis : Quoi ! pour cela nous restions
Debout toute la nuit sur les hauts bastions !
C'est pour cela qu'on fut brave, altier, invincible,
Et...

Poet: Victor Hugo

 
Argos. La cour du palais.

CASSANDRE SUR UN CHAR. CLYTEMNESTRE. LE CHOEUR
 

...

Poet: Victor Hugo

 
D’attraits ravissants pourvue,
Seule, elle réunit tout ;
Ses appas charment la vue,
Et chacun vante son goût.
Sa peau, veloutée et fraîche,
Joint toujours la rose au lis :
Ce pourrait être Phyllis,
Si ce n’était une pêche.

V. D’AUVERNEY...

Poet: Victor Hugo

XIX

Enfants, beaux fronts naïfs penchés autour de moi,
Bouches aux dents d’émail disant toujours : Pourquoi ?
Vous qui, m’interrogeant sur plus d’un...

Poet: Victor Hugo