Oh ! la maison perdue, au fond du vieil hiver, Dans les dunes de Flandre et les vents de la mer.
Une lampe de cuivre éclaire un coin de chambre ; Et c'est le soir, et c'est la nuit, et c'est novembre.
Dès quatre heures, on a fermé les lourds volets ; Le mur...
|
Les horizons cuivrés des suprêmes automnes Meurent là-bas, au loin, dans un carnage d'or. Où sont-ils les héros des ballades teutonnes Qui cornaient, par les bois, les marches de la Mort ?
Ils passaient par les monts, les rivières, les havres, Les burgs - et...
|
D'énormes espaliers tendaient des rameaux longs Où les fruits allumaient leur chair et leur pléthore, Pareils, dans la verdure, à ces rouges ballons Qu'on voit flamber les nuits de kermesse sonore.
Pendant vingt ans, malgré l'hiver et ses grêlons, Malgré les...
|
Lorsque la pourpre et l'or d'arbre en arbre festonnent Les feuillages lassés de soleil irritant, Sous la futaie, au ras du sol, rampe et s'étend Le lierre humide et bleu dans les couches d'automne.
Il s'y tasse comme une épargne ; il se recueille Au coeur de la...
|
Le corps ployé sur ma fenêtre, Les nerfs vibrants et sonores de bruit, J'écoute avec ma fièvre et j'absorbe, en mon être, Les tonnerres des trains qui traversent la nuit. Ils sont un incendie en fuite dans le vide. Leur vacarme de fer, sur les plaques des ponts,...
|
|
|
|