Quel glas de désespoir résonne à mon oreille ?
Je souffre ; mon front brûle & mon corps est transi.
N’aura-t-il point pitié de mes trois ans de veille,
D’angoisse & de souci ?
...
Quel glas de désespoir résonne à mon oreille ? ... |
Laine blanche, crochet, roulés entre mes doigts, Quand mon cœur palpitait d’espérance & d’orgueil, |
Il est un arbre fier, droit, austère & robuste, |
Chancelants & courbés sous le poids des années, |
Hélas ! hier encor sur mon front, sur ma lèvre, Ô pauvre humanité ! J’ai pitié de moi-même |
Vous qui me plaignez, ne me plaignez plus, J’ai su découvrir la sérénité |
Il me semble parfois que ma plaie est guérie : Je ne sais pas comment, mais je crois la revoir |
Rentrez dans vos cartons, robe, rubans, résille ! |
Lors de ma dix-septième année, |
Ô les charmants nuages roses, Tout là-haut ce n’est que bruits d’ailes, |