" Mon visage est flétri des regards du soleil.
Mon pied blanc sous la ronce est devenu vermeil.
J'ai suivi tout le jour le fond de la vallée ;
Des bêlements lointains partout m'ont appelée.
J'ai couru ; tu fuyais sans doute loin de moi :
C'était d'autres pasteurs. Où...
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Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines |
Tu gémis sur l'Ida, mourante, échevelée, |
.................... Terre, terre chérie |
Abel, doux confident de mes jeunes mystères, |
France ! ô belle contrée, ô terre généreuse |
A compter nos brebis je remplace ma mère ; |