Adolescence aimée, aux douces remembrances,
Comme vous êtes loin ! comme vous avez fui,
Heures veuves de peine et de lentes souffrances,
Où demain apparaît aussi pur qu’aujourd’hui !
Les rimes, sous vos doigts, éclosent caressantes,
Sans souci d’avenir et...
Oswald Durand
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IJe ne puis plus aimer ; le souffle d'une femme
Ne fera plus frémir mon cœur maintenant froid,
Car, il a fui, ce temps où deux yeux en mon âme
Allumaient un désir mêlé d'un vague effroi :Vieillard de trente étés, mon cœur n'a plus de flamme :
Je m'... -
Dèiè yon gwo touff pingoin
L'aut'jou, moin contré Choucoune ;
... -
IQuand nos aïeux brisèrent leurs entraves,
Ce n’était pas pour se croiser les bras
Pour travailler en maîtres, les esclaves
Ont embrassé, corps à corps, le trépas,
Leur sang, à flots, engraissa nos collines.
A notre tour, jaunes et noirs, allons !...