Je vis une charogne abjecte,
Foyer de miasmes corrompus,
...
Eugène Pottier
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À Paul AVENEL (Lice chansonnière).
J’espérais à Fontainebleau
Savourer les bois solitaires,
Mais par malheur ce lieu si beau
Grouille de militaires.Parmi la feuille et le granit,
Dès l’aube en soldat malhonnête
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Contre une classe sans entrailles,
Luttant pour le peuple sans pain,
Il eut, vivant, quatre murailles,
Mort, quatre planches de sapin !La chambre mortuaire était au quatrième ;
Et la foule, à pas lents, gravissait l’escalier :
Le Paris du... -
Je vis à l’Hippodrome un dompteur et son fauve,
C’était un lion roux, l’œil injecté de sang,
Sa gueule rouge ouvrait un antre menaçant :
Le dompteur reposait sa tête en cette alcôve.Je vis à la tribune un monsieur bien pensant,
Sénateur, marguillier, propriétaire... -
Toute une mer d’épis ondule et les sillons
Portent à la famine un défi ; l’été brille,
De chauds arômes d’ambre emplissent les rayons ;
Les blés mûrs, pleins et lourds, attendent la faucille.
Les moineaux, les mulots... -
Les Droits de l’Homme avaient tracé
Son nouvel orbite à la terre.
... -
Au citoyen Élie MAY.
Le peuple sent qu’il est trahi,
C’est trop aboyer à la lune.
L’Hôtel de Ville est envahi,
Paris, proclame ta Commune !A-t-on pris à Sainte-Périne
Tous ces dictateurs impotents ?
Leur ton dolent, leur voix chagrine...
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