Versailles où l’éclat des roses s’échelonne,
Les jardins suspendus jadis à Babylone,
Et les fruits de rubis des Mille et une Nuits,
Ont charmé longuement mes innocents ennuis,
Mais, à présent, mûri par notre époque triste,
Je fuis ces visions qui poursuivent l’artiste,
Et mon regard rêveur s’abaisse volontiers
Vers la loge, où, contents végètent mes portiers :
Près du carreau poudreux où l’homme fait sa barbe
J’aime le petit pot où croupit la joubarbe.