Tu me lias de tes mains blanches,
Tu me lias de tes mains fines,
Avec des chaînes de pervenches
Et des cordes de capucines.
Laisse tes mains blanches,
Tes mains fines,
M'enchaîner avec des pervenches
Et des capucines.
Tu me lias de tes mains blanches,
Tu me lias de tes mains fines,
Avec des chaînes de pervenches
Et des cordes de capucines.
Laisse tes mains blanches,
Tes mains fines,
M'enchaîner avec des pervenches
Et des capucines.
Hiver : la bise se lamente,
La neige couvre le verger.
Dans nos coeurs aussi, pauvre amante,
Il va neiger, il va neiger.
Hier : c'était les soleils jaunes.
Hier, c'était encor l'été.
C'était l'eau courant sous les aulnes
Dans le val de maïs planté....
Je viens de mal parler de toi, rose superbe !
Si ton éclat est vif, rose, tu sais pourtant,
Seule dans le cristal, au milieu de la gerbe,
Aussi bien que les yeux rendre le coeur content.
Un jour, contre le mur d'une porte gothique
(j'errais en ce temps-là dans les...
Je vous revois toujours, immobiles cyprès,
Dans la lumière dure,
Découpés sur l'azur, au bord des flots, auprès
D'une blanche clôture :
Je garde aussi les morts ; elle a votre couleur,
Mon âme, sombre abîme.
Mais je m'élance hors la Parque et le malheur,...
Roses de Damas, pourpres roses, blanches roses,
Où sont vos parfums, vos pétales éclatants ?
Où sont vos chansons, vos ailes couleur du temps,
Oiseaux miraculeux, oiseaux bleus, oiseaux roses ?
Ô neiges d'antan, vos prouesses, capitans !
A jamais abolis les effets...
Les roses jaunes ceignent les troncs
Des grands platanes, dans le jardin
Où c'est comme un tintement soudain
D'eau qui s'égoutte en les bassins ronds.
Nul battement d'ailes, au matin ;
Au soir, nul souffle couchant les fronts
Des lis pâlis, et des liserons...