Est-il donc vrai qu'il faut que ma vue enchantée
Allume dans mon sein l'homicide désir
Qui fait haïr ma vie, et pour elle choisir
L'aisé saccagement de ma force domptée !
Puis-je.voir sans pleurer ma raison surmontée.
Laisser mon sens captif par la flamme périr ?
Puis-je voir la beauté qui me contraint mourir
Se rire en sa blancheur de moi ensanglantée ?
Je maudis les fiertés, les beautés et les cieux,
Je maudis mon vouloir, mon désir et mes yeux,
Je louerais les beautés, cieux et persévérance,
Si sa beauté voulait animer sa pitié,
Si les cieux inclinaient sur moi son amitié,
La dure fermeté, si elle était constance.