Fardée et peinte comme au temps des bergeries
Frêle parmi les noeuds énormes de rubans,
Elle passe sous les ramures assombries,
Dans l'allée où verdit la mousse des vieux bancs,
Avec mille façons et mille afféteries
Qu'on garde d'ordinaire aux perruches chéries.
Sa longue robe à queue est bleue, et l'éventail
Qu'elle froisse en ses doigts fluets aux larges bagues
S'égaie un des sujets érotiques, si vagues
Qu'elle sourit, tout en rêvant, à maint détail.
- Blonde, en somme. Le nez mignon avec la bouche
Incarnadine, grasse, et divine d'orgueil
Inconscient. - D'ailleurs plus fine que la mouche
Qui ravive l'éclat un peu niais de l'oeil.
L'allée
More from Poet
Les sanglots longs Tout suffocant Et je m’en vais |
(A Germain Nouveau) Dans une rue, au coeur d'une ville de rêve Ô ce cri sur la mer, cette voix dans les bois ! |
Un pavillon à claires-voies L'odeur des roses, faible, grâce Comme ses yeux l'avaient promis, |
Je suis l'Empire à la fin de la décadence, L'âme seulette a mal au coeur d'un ennui dense. |
(A Villiers de l'Isle-Adam) Dans un palais, soie et or, dans Ecbatane, C'est la fête aux Sept Péchés : ô qu'elle est belle ! |