Stefan Zweig

  • Tristesse du soir, ô toi luth sonore,
    Âme des Ténèbres, toi confident de la jeunesse,

    Tristesse vespérale, ô douleur consolante,
    Doux compagnon de ma solitude.

    Tristesse du soir, ô fraîcheur bruissante,
    Tristesse du soir, comme je te sens !

    Des lèvres...

  • J’entends, par-dessus les campagnes,
    Planer les cloches du pays
    Et déjà je ne peux plus voir
    Les contours des tours rondes.

    La nuit, la mer, deux rubans bleus
    Qu’ornemente l’or des étoiles,
    Ont roulé dans leurs plis
    Les bords de l’île.
    Tout s’...

  •  
    La paix du soir descend sur la ville tranquille,
    Sur les canaux le sang rouge du soleil coule,
    Et un désir ardent, sans but, inexprimable,
    Commence alors à parler des grises tours.

    Profondes, merveilleuses, les vieilles cloches chantent
    Les jours où leur...