Au fond du ciel, non de la mer,
Prise aux filets que tu tendis,
Si, pour des raisons qui m’échappent,
Tu m’en veux, ondine de l’air.
De t’offrir nue au paradis,
Ne vas emprunter une écharpe
A cet azur d’avril en herbe.
Poissons ! du printemps messagers
Comme jadis les hirondelles
Tes pieds méprisants pour mes gerbes
Où se cache un cœur sans danger,
Gracieuse, bercent le ciel
Car le sommeil au fond du lac
S’agite comme en un hamac.