Ma maison est assise au vent
Dans une plaine sombre et nue
Comme un tombeau pour un vivant
Où s'agite ma chair menue.
Les longs brouillards viennent frôler
Au soir ma porte solitaire,
Et je ne sais rien de la terre
Que ma tristesse d'exilé.
Ma maison est assise au vent
Dans une plaine sombre et nue
Comme un tombeau pour un vivant
Où s'agite ma chair menue.
Les longs brouillards viennent frôler
Au soir ma porte solitaire,
Et je ne sais rien de la terre
Que ma tristesse d'exilé.
Pourquoi crains-tu, fille farouche |
Jusqu'au ciel d'azur gris le pré léger s'élève Répand dans l'air rêveur son haleine d'argent. |
Mais je suis belle d'être aimée, |
Beauté, dans ce vallon étends-toi blanche et nue |
Je suis née au milieu du jour, Depuis, je marche solitaire, |