Je le sois

la journée d’autre passe
des années passent
non sans peine
les mains du poete brûlent d’amour
couronne tu reste toujours
lointaine

tu ne tombes pas sur le front
mais au lieu de toi les gouttes de l’orage
dans les jardins du feu
les éclats que le tonnere présage

j’attendrai encore
et puis
je m’abattrai comme tousmort
un jour la gloire de son or sombre
inondera la tombe

Collection: 
1923

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  • la journée d’autre passe
    des années passent
    non sans peine
    les mains du poete brûlent d’amour
    couronne tu reste toujours
    lointaine

    tu ne tombes pas sur le front
    mais au lieu de toi les gouttes de l’orage
    dans les jardins du feu
    ...

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