Erinnerung

    Als eines Abends plötzlich er erblaßte,
Als seine Stimme unverhofft verstummte
Im halbgesproch’nen Wort, als seine Augen
So brennend heiß, mich schwer verwundeten
Mit Leiden, die ihm eigen, wie ich wähnte –
Als seine Züge von der Gluth durchflammt,
Die nimmermehr erlischt, sich lebend prägten
In meiner Seele tiefsten, tiefsten Grund,
Da liebt’ er nicht, ich liebte, ich allein.

Collection: 
Translator Simple: 
Oskar Ludwig Bernhard Wolff
1848

More from Poet

Ô délire d'une heure auprès de lui passée,
Reste dans ma pensée !
Par toi tout le bonheur que m'offre l'avenir
Est dans mon souvenir.

Je ne m'expose plus à le voir, à l'entendre,
Je n'ose plus l'attendre,
Et si je puis encor supporter l'avenir,
C'est...

N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !

N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à...

Tu m'as connue au temps des roses,
Quand les colombes sont écloses ;
Tes yeux alors pleins de soleil
Ont brillé sur mon teint vermeil.
Souriant à ma destinée,
Par ta douce force entraînée,
Je ne t'aimai pas à demi,
Mon jeune ami, mon seul ami !

À...

Vous souvient-il de cette jeune amie,
Au regard tendre, au maintien sage et doux ?
À peine, hélas ! Au printemps de sa vie,
Son coeur sentit qu'il était fait pour vous.

Point de serment, point de vaine promesse :
Si jeune encore, on ne les connaît pas ;
Son...

Des roses de Lormont la rose la plus belle,
Georgina, près des flots nous souriait un soir :
L'orage, dans la nuit, la toucha de son aile,
Et l'Aurore passa triste, sans la revoir !

Pure comme une fleur, de sa fragile vie
Elle n'a respiré que les plus beaux...