La blessure de bruit que font dans l’étendue
Les cris aigres des paons,
S’est, à mesure, ouverte, élargie, épandue…
Elle plane en suspens.
La nappe du silence en est toute percée
Et laisse, par ces trous,
S’enfuir l’aérienne extase dispersée
Au travers du ciel roux.
Et j’écoute couler le sang de cette plaie
Fait de nuages d or,
De rosiers effeuillés dont le parfum supplée
A l’odeur du sang bleu des blessés et des morts.
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Les étoiles des lys ont éclairé la plaine... Les anges ont baissé leurs yeux sur les prairies, |
Sous les villosités violettes des tartres L'ombre et la vétusté les rouillent de leurs dartres, |
Le plus pur des Bourbons est un orphelin blême. Des épines, au front, lui font un diadème ; |
Au myosotis bleu qui mire dans les sources Aux pruniers il a pris leur âme japonaise, |
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Le mystère des nuits exalte les coeurs chastes ! Le parfum de la nuit enivre le coeur tendre ! |
