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    I

    Quel saint transport m’agite et quel est mon délire !
    Un souffle a fait vibrer les cordes de ma lyre ;
    O Muses, chastes sœurs, et toi, grand Apollon,
    Daignez guider mes pas dans le sacré vallon !
    Soutenez mon essor, faites couler ma veine,
    Je veux boire à longs traits les eaux de l’Hippocrène,
    Et couché sur leurs bords au pied des myrtes...