Sur un îlot désert de l’Ottawa sauvage,
Le voyageur remarque, à deux pas du rivage,
Un tertre que la ronce achève de couvrir :
Un jour quelqu’un, ici, s’arrêta pour mourir.
L’humble tombe des bois n’a ni grille ni marbre ;
Mais, poëte naïf, à l’écorce d’un arbre
Cet étrange mourant confia son regret,
Jetant sa plainte amère au vent de la forêt...