• Ville au bouclier d’or, favorite des dieux,
    Toi que bâtit la lyre aux sons mélodieux,
    Toi que baigne Dircé d’une onde inspiratrice,
    D’Héraclès justicier magnanime nourrice,
    Thèbes ! — Toi qui contins entre tes murs sacrés
    Le dieu né de la foudre, aux longs cheveux dorés,

    Ceint de pampre, Iacchos, qui, la lèvre rougie,
    Danse, le thyrse en main, aux...

  • Ville au bouclier d’or, favorite des dieux,
    Toi que bâtit la lyre aux sons mélodieux,
    Toi que baigne Dirkè d’une onde inspiratrice,
    D’Héraclès justicier magnanime nourrice,
    Thèbes ! — Toi qui contins entre tes murs sacrés
    Le Dieu né de la...

  • Sur la pente des monts les brises apaisées
    Inclinent au sommeil les arbres onduleux ;
    L’oiseau silencieux s’endort dans les rosées,
    Et l’étoile a doré l’écume des flots bleus.

    Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages
    Une molle vapeur efface les chemins ;
    La lune tristement baigne les noirs feuillages,
    L’oreille n’entend plus les murmures...

  • Sur la pente des monts les brises apaisées
    Inclinent au sommeil les arbres onduleux ;
    L’oiseau silencieux s’endort dans les rosées,
    Et l’étoile a doré l’écume des flots bleus.

    Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages,
    Une molle vapeur efface les chemins ;
    La lune tristement baigne les noirs feuillages,
    L’oreille n’entend plus les murmures...


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  • Sur le myrte frais et l’herbe des bois,
    Au rhythme amoureux du mode ionique,
    Mollement couché, j’assouplis ma voix.
    Éros, sur son cou nouant sa tunique,

    Emplit en riant, échanson joyeux,
    Ma coupe d’onyx d’un flot de vin vieux.
    La vie est d’un jour sous le ciel antique,
    C’est un char qui roule au stade olympique :
    Buvons, couronnés d’hyacinthe en...

  • Je m’étais assis sur la cime antique
    Et la vierge neige, en face des Dieux ;
    Je voyais monter dans l’air pacifique
    La procession des morts glorieux.
    La terre exhalait le divin cantique
    Que n’écoute plus le siècle oublieux,
    Et la...

  • Je m’étais assis sur la cime antique
    Et la vierge neige, en face des dieux ;
    Je voyais monter dans l’air pacifique
    La procession des morts glorieux.

    La terre exhalait le divin cantique
    Que n’écoute plus le siècle oublieux,
    Et la chaîne d’or du Zeus homérique
    D’anneaux en anneaux l’unissait aux cieux.

    Mais, ô passions, noirs oiseaux de proie,...

  • Lorbe d’or du soleil tombé des cieux sans bornes
    S’enfonce avec lenteur dans l’immobile mer,
    Et pour suprême adieu baigne d’un rose éclair
    Le givre qui pétille à la cime des Mornes.

    En un mélancolique et languissant soupir,
    Le vent des...