• ...

  •  

    ...

  • Maya ! Maya ! torrent des mobiles chimères,
    Tu fais jaillir du cœur de l’homme universel
    Les brèves voluptés et les haines amères,
    Le monde obscur des sens et la splendeur du ciel ;
    Mais qu’est-ce que le cœur des hommes éphémères,
    Ô Maya...

  • Celui-ci vivra, vainqueur de l’oubli,
    Par les Dieux heureux ! Sa main sûre et fine
    A fait onduler sur l’onyx poli
              L’écume marine.

    Avec le soleil, douce, aux yeux surpris,
    Telle qu’une jeune et joyeuse reine,
    On voit émerger...

  • Midi, roi des étés, épandu sur la plaine,
    Tombe en nappes d’argent des hauteurs du ciel bleu.
    Tout se tait. L’air flamboie et brûle sans haleine :
    La terre est assoupie en sa robe de feu.

    L’étendue est immense et les champs n’ont point d’ombre,
    Et la source est tarie où buvaient les troupeaux ;
    La lointaine forêt, dont la lisière est sombre,
    Dort là-...

  • Midi, roi des étés, épandu sur la plaine,
    Tombe en nappes d’argent des hauteurs du ciel bleu.
    Tout se tait. L’air flamboie et brûle sans haleine ;
    La terre est assoupie en sa robe de feu.

    L’étendue est immense et les champs n’ont point d’ombre,
    Et la source est tarie où buvaient les troupeaux ;
    La lointaine forêt, dont la lisière est sombre,
    Dort là-...


  • ...


  • ...


  • ...

  • Agavé, dont la joue est rose, Antonoé
    Avec la belle Inô, ceintes de verts acanthes,
    Menaient trois chœurs dansants d’ascétiques Bacchantes
    Sur l’âpre Kythairôn aux Mystères voué.
    Elles allaient, cueillant les bourgeons des vieux chênes,
    L’...