Si mille oeillets, si mille liz j'embrasse,
Entortillant mes bras tout à l'entour,
Plus fort qu'un cep, qui d'un amoureux tour
La branche aimée, en mille plis enlasse :
Si le soucy ne jaunist plus ma face,
Si le plaisir fait en moy son le jour,
Si j'aime mieux les Ombres que le jour ,
Songe divin, ce bien vient de ta grace.
Suyvant ton vol je...
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Plus mille fois que nul or terrien,
J'aime ce front où mon tyran se joue
Et le vermeil de cette belle joue,
Qui fait honteux le pourpre Tyrien.
Toutes beautés à mes yeux ne sont rien,
Au prix du sein qui lentement secoue
Son gorgerin, sous qui doucement noue
Un petit flot que Vénus dirait sien.
Ne plus, ne moins, que Jupiter est aise,
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