• Jeanne, tandis que tu fus belle,
    Tu le fus sans comparaison ;
    Anne à cette heure est de saison,
    Et ne vois rien si beau comme elle.
    Je sais que les ans lui mettront
    Comme à toi les rides au front,
    Et feront à sa tresse blonde
    Même outrage qu’à tes cheveux.
    Mais voilà comme va le monde :
    Je te voulus, et je la veux.

  • Quand à mes vers je veux matiere élire
    Ma fantaisie au fin commencement
    Du nom, lequel je ly devotement
    DE ce saint nom me commende d'ecrire :

    Mais quand je vien à un peu apres lire
    Elle me chante alors tout autrement,
    N'y touche pas (dit elle) follement,
    N'Y touche pas, ta main n'y peut suffire :

    Puis quand j'en veux davantage savoir...