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    Que pour d’autres l’amour rende triste l’aurore
    Du regret frissonnant d’avoir hier aimé !
    Pour nous, dans l’air palpite et se répand encore
    La ténébreuse odeur dont tu l’as parfumé.

    N’as-tu pas vu, en nous, se lever de l’étreinte
    Un dieu né de notre âme et fait de notre chair,
    Et qui, debout au seuil de la maison éteinte,
    En la jeune clarté...