• O Vénus de Milo ! ma chère statuette,
    Seul reste d’un amour comme toi mutilé,
    Mon cœur, mon pauvre cœur, qui souffre et qui regrette,
    En ces strophes t’adresse un soupir désolé ;

    Je crois que tu dois bien comprendre ma tristesse,
    O chef-d’œuvre incomplet ! — comme tout ici-bas. —
    Où puis-je mieux pleurer, poëte sans maîtresse,
    Que sur le sein meurtri...